2025-10-25 18:29:14 - Dans une note de la police judiciaire, récemment dévoilée par Europe 1, les forces de l’ordre alertent sur un phénomène criminel en pleine expansion. Derrière l’ouverture de kebabs, barber shops, ongleries et autres taxiphones se cacherait un système de blanchiment de l’argent issu du trafic de drogue. Cette tendance, qui « se développe sur l’ensemble du territoire », inquiète les autorités.
Deux types de commerce seraient concernés. Tout d’abord, « les petits » (épiceries, bars à chichas, réparateurs de téléphones…) qui se font payer en espèces, souvent gérés par des communautés d’origine extra-européenne et ouverts en continu. Ceux-ci pourraient même servir de nourrice (lieu de stockage) pour la drogue ou les armes.
Viennent ensuite les commerces plus importants, comme les kebabs ou les bars PMU, qui serviraient à blanchir l’argent. La police judiciaire explique qu’il suffit d’injecter 5 000 euros par mois de chiffre d’affaires fictif dans une quinzaine de commerces afin de blanchir… 900 000 euros en une année.
leJDD /Photo:GILE MICHEL
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