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Vatican : Quel est le salaire d’un cardinal ?

2025-05-03 12:34:01 - Sous le pontificat du pape François, le Vatican a adopté plusieurs mesures d’austérité pour réduire son déficit budgétaire. Parmi celles-ci figure la baisse de la rémunération des cardinaux. Découvrez quel est désormais leur salaire. 

Le Vatican fascine autant par ses rites immuables que par l'opacité de ses finances. Sous le pontificat du pape François, un grand coup de balai a été donné pour moraliser la gestion économique du Saint-Siège. Parmi les mesures emblématiques : la baisse du salaire des cardinaux. Alors, combien gagne aujourd'hui un cardinal au Vatican ?
 
Avant les réformes initiées par le pape François, un cardinal travaillant à la Curie romaine percevait un salaire mensuel estimé entre 5 000 et 6 000 euros, selon plusieurs médias dont La Libre Belgique. Mais dès mars 2021, François a imposé une coupe de 10% sur les salaires des cardinaux pour faire face à la crise budgétaire liée à la pandémie de covid-19.
 
En novembre 2024, nouvelle cure d'austérité : le souverain pontife a décrété une nouvelle réduction d’environ 10%, en supprimant également les allocations couvrant les frais de secrétariat et autres avantages, rapporte Reuters. Selon les dernières estimations, le salaire mensuel d'un cardinal dirigeant un dicastère avoisinerait désormais les 4 500 à 5 000 euros.
 
La fin des avantages matériels pour les cardinaux ?
 
En plus de la baisse de leur rémunération, les cardinaux ont perdu certains privilèges non négligeables. Les logements gratuits ou à tarifs préférentiels au sein de la cité du Vatican, autrefois garantis, sont désormais rares, réservés à ceux en fonction dans des rôles spécifiques. Cette politique vise à réduire un déficit budgétaire toujours préoccupant : en 2023, le Vatican affichait une perte supérieure à 83 millions d'euros, d'après La Repubblica. Face à cette situation, en septembre 2024, le pape François avait adressé une lettre à tous les cardinaux pour les exhorter à soutenir la rigueur économique et viser un objectif de «déficit zéro».
 
En initiant ces réformes, le pape François s’est inscrit dans une dynamique de moralisation qui avait commencé dès 2014 avec la nomination du cardinal australien George Pell au secrétariat pour l'Economie. A l'époque, le Vatican gérait près de 5 000 biens immobiliers, mais les recettes s'effritaient dangereusement, selon La Croix. Le successeur de François devra désormais relever un défi de taille : assainir les finances du Vatican sur le long terme, tout en préservant l'autorité morale d'une institution en quête de transparence.
 
Capital (avec 6medias)
 

: Afrique Monde