Donald Trump et son entourage ne l’ont jamais caché durant toute la campagne pour la présidentielle de novembre dernier : ils veulent la fin du ministère de l’Education, considéré comme un repaire d’adversaires politiques. Selon des informations de presse, un décret en ce sens est même en préparation, bien que la Maison Blanche démente l'information.

 

Quoi qu'il en soit, l’administration, elle, a décidé ne pas attendre : la ministre de l’Education, Linda McMahon, dirigeante historique de la WWE, la plus grande entreprise américaine de catch professionnel, a décidé d’accélérer vers ce qu’elle considère comme la mission finale de son ministère, à savoir sa propre disparition...

 

 

Alors que 600 fonctionnaires sont déjà partis volontairement et que près d'une centaine qui étaient en période d'essai ont été remerciés, 1300 autres ont appris par un courrier électronique, ce mardi 11 mars en début d’après-midi, qu’ils étaient virés et que les locaux de leur ministère, à Washington, ne leur seraient plus accessibles dès le début de la soirée pour des raisons de sécurité.

 

En moins de deux mois, les effectifs du ministère américain de l'Education sont donc passés de près de 4 100 fonctionnaires au début de l'année, à environ 2 200 aujourd'hui, Donald Trump voulant donner un maximum de pouvoir en la matière aux Etats fédérés qui jouent déjà un rôle important.

 

Pour faire complètement disparaître le ministère fédéral, un vote du sénat à la majorité qualifiée est toutefois requis, ce dont les Républicains ne disposent pas pour l’instant.