2025-03-04 03:06:28 - Au Kenya, les activistes sonnent l’alarme : des habitats des animaux sont menacés par le changement climatique et l’action de l’homme. Alors que la faune ne cesse de croitre. Lewa Wildlife Conservancy, un groupe de protection de la nature, tente d’inverser la tendance.
L’association développe ces dernières années de corridors pour animaux. Son sanctuaire abrite 14 % des rhinocéros noirs restants du Kenya et plusieurs autres espèces.
"En tant que défenseurs de la nature, vous devez examiner les tendances, les mettre en relation avec le changement climatique et les populations, avec les conflits entre l'homme et la faune, et penser à l'avenir. Il faut donc penser à l'avenir, ouvrir de nouveaux couloirs, relier sa réserve à d'autres", explique Dominic Maringa, responsable de la conservation et de la vie sauvage au Lewa Wildlife Conservancy.
Une exigence dictée par une population faunique qui ne cesse de croitre. En guise d’exemple, le nombre d'éléphants est passé d'environ 16 000 à la fin des années 1980 à près de 37 000 en 2024.
"Le maintien de corridors sains est donc un facteur, mais il faut aussi surveiller correctement les effectifs. Quelle est la dynamique des populations de chaque espèce ? Sont-elles en croissance ? Comment les problèmes climatiques affectent-ils ce type de mouvement et cette population ?" , raconte Dominic Maringa.
La question mérite d’être posée, le Kenya ayant enregistré plus de 180 incendies qui ont endommagé plus de 1 358 hectares de végétation dans tout le pays depuis le début de l'année. Selon le service des forêts du Kenya.
Africanews - AP Photo
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