2025-02-28 00:12:31 - Les Camerounais n'ont rien à se mettre sous la dent, avant les fausses élections de Paul Biya. les Bamilékés du Cameroun doivent faire très attention quand ils envoient des bandits agresser Mr Elimbi Lobe, de toutes les façons, ce n'est pas demain qu'on verra un Bamiléké Président au Cameroun, leur mentalité de chef, de Roitelet et de Chefferie ne font pas bon ménage avec une démocratie moderne.Ils ont oublié que c'est eux qui vont chez les autres et non le contraire. En agressant Mr Elimbi Lobe, les Bamilékés nous montrent comment ils comptent gouverner le Cameroun, ceci nous prouve qu'un Bamiléké Président du Cameroun sera une catastrophe pour le peuple Camerounais, et il sera très difficile de les déloger de la présidence. Alors j'interdis aux peuple Bassa'a et Sawa de voter pour Maurice Kamto, en vous invitant de voter pour Akerené Muna ou le Pr Bahebeck, leur Ministre faux opposant Bamiléké jean De Dieu Momo n'a pas été agressé quand il disait la même chose que Mr Elimbie Lobe. Dixit Médard Ntep Dixit Médard Ntep
Ernest Ouandié, héros national ou simple bandit ? Un débat aussi vif que passionné a cours en ce moment au Cameroun autour de l'action de ce nationaliste, l'une des figures de l'UPC et compagnon de lutte de Félix Roland Moumie et Ruben Um Nyobe, contre l'armée coloniale française, avant et après l'indépendance du Cameroun acquise en 1960. Ce débat a ressurgi ces derniers jours après qu'un militant politique l'a qualifié, sur un plateau télé, de « bandit ».
Au Cameroun, la mèche a été allumée sur un plateau télé dimanche 23 février par Abel Elimby Lobe, promoteur d’un mouvement politique dénommé Kwatal. Quatre jours plus tard, et malgré le tollé provoqué par sa sortie, il maintient : « Ernest Ouandié est un bandit. »« Il a été attrapé par l'armée camerounaise, traduit en justice, condamné pour atteinte à la sûreté de l'État puis fusillé en janvier 1971. Monsieur Ouandié, sous le prétexte de lutter pour le bien du Cameroun, l'indépendance véritable, s'est permis de verser le sang des Camerounais qui ne lui ont rien fait », s'en explique t-il.
«Désacralisation d'un héros national», fustige l'opinion publique
« Crime blasphématoire », « profanation de la mémoire » et « désacralisation d'un héros national » ont aussitôt été décriés par une partie de l'opinion, qui considère Ernest Ouandié, au même titre que Ruben Um Nyobe ou Félix Roland Moumie, comme l'une des figures les plus éminentes de l'histoire du Cameroun
Anicet Ekane, président du Manidem. « Cette déclaration est scandaleuse. Personne ne peut nier que dans un front de guerre, il y ait des dérapages, là n'est pas le problème. Le problème est : est-ce que ces dérapages sont le fait de la commission d’une décision ou d’un avis de la direction de la lutte ? Ouandié ne pouvait en aucun cas commanditer des actes de ce type, puisque Ouandié se battait pour l’ensemble des populations camerounaises. »
Ce débat fait suite à la remise aux présidents Emmanuel Macron et Paul Biya, il y a tout juste un mois, du rapport de la commission Mémoire sur le rôle de la France dans les luttes d'indépendance au Cameroun.
AM
: Afrique Monde