Face à l’intensification des expulsions de migrants en situation irrégulière par les Etats-Unis, le Costa Rica a accepté d’accueillir temporairement certains d’entre eux sur son territoire. Le pays d’Amérique centrale s’aligne ainsi sur le Panama et le Guatemala, qui ont déjà accepté de jouer un rôle similaire.

 

« Le gouvernement du Costa Rica a accepté de collaborer avec les Etats-Unis pour le rapatriement dans leur pays de 200 migrants irréguliers », a annoncé la présidence costaricaine dans un communiqué. Ces migrants sont majoritairement originaires « d’Asie centrale et d’Inde », précise le texte.

 

 

Depuis son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier, Donald Trump a lancé une vaste opération de médiatisation des expulsions, mettant en scène des vols militaires et des transferts, certains dirigés vers la base américaine de Guantanamo, à Cuba. Le président américain, fidèle à sa promesse de campagne, ambitionne de mener « le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine », quitte à mobiliser l’armée si nécessaire.

 

Un premier groupe de migrants est attendu mercredi à San José, à bord d’un vol commercial, avant d’être transféré dans un centre d’accueil temporaire à environ 360 kilomètres de la capitale. Le communiqué officiel précise que « le processus sera financé intégralement » par le gouvernement américain et supervisé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Avec cette décision, le Costa Rica renforce son rôle dans la gestion des flux migratoires régionaux.