2025-02-17 21:20:55 - Le Premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, a récemment présidé une réunion stratégique du Conseil des Participations de l'État (CPE), le 16 février 2025, pour discuter du transfert des biens confisqués dans le cadre des affaires liées à la lutte contre la corruption. Cet événement marque un tournant dans la gestion des actifs saisis au cours des enquêtes judiciaires menées ces dernières années, et met en lumière les efforts du gouvernement pour récupérer et réutiliser ces biens au service de l’intérêt national.
Lors de cette réunion, plusieurs biens meubles et immeubles confisqués, suite à des décisions de justice définitives contre les oligarques ayant usé de corruption pour faire fortune, ont été désignés pour un transfert à titre onéreux vers des institutions publiques. Cette démarche vise à tirer profit de ces biens afin de soutenir divers projets d’intérêt général, tout en accélérant leur exploitation.
Ces ressources doivent bénéficier à la collectivité nationale
En effet, l'optimisation de l'exploitation des unités de production transférées sera une priorité, selon les déclarations du Premier ministre, rapportées, dimanche 16 février, par ses services dans un communiqué et relayées par l'APS. Cette accélération s'inscrit dans une volonté affichée par les autorités de garantir que ces ressources, jadis entre les mains de personnes impliquées dans des actes de corruption, bénéficient désormais à la collectivité nationale.
Les autorités algériennes espèrent ainsi que ces transferts permettront non seulement de restituer des biens à l’État, mais aussi de réactiver des unités de production qui, sous l’ancienne gestion, n’avaient pas atteint leur plein potentiel. Dans un contexte où la lutte contre la corruption reste une priorité pour le pays, cette initiative est perçue comme un moyen de transformer les effets néfastes de cette corruption en opportunités économiques pour les citoyens algériens.
Un impact tangible sur l'économie de l'Algérie
L’État met également l'accent sur la rapidité et l'efficacité du processus, dans le respect des directives du Chef de l'Etat Abdelmadjid Tebboune, afin de renforcer la gouvernance et améliorer la performance économique. Ces mesures visent à démontrer la capacité du gouvernement à agir avec transparence et engagement face aux défis posés par la corruption dans le pays.
Les prochaines étapes de ce processus devraient être suivies de près, car elles ont le potentiel d'avoir un impact tangible sur l'économie algérienne dans les mois à venir, comme c'est attendu par de nombreux experts et autres observateurs.
Source : ObservAlgerie - Article de Aylan Afir
: Afrique Monde