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CAN 2025. Après « un traitement inhumain » en Libye, le Nigeria déclaré vainqueur sur tapis vert

2024-10-26 19:40:54 - Alors qu’ils devaient affronter la Libye pour un match comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, le 15 octobre dernier, les joueurs du Nigeria s’étaient retrouvés livrés à eux-mêmes, seuls dans un aéroport abandonné. Préférant quitter le pays par peur pour leur sécurité, ils ont été donnés vainqueurs sur tapis vert par la Confédération africaine de football.

C'est la fin du feuilleton Libye - Nigeria. Alors que les deux pays devaient s’affronter pour un match comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, il y a un peu plus de 10 jours, le Nigeria, livré à lui-même dans un aéroport abandonné pendant plus de 16 heures, avait décidé de rebrousser chemin, craignant pour sa sécurité. Ce samedi 26 octobre, la Confédération Africaine de Football (CAF) a donné la victoire sur tapis vert aux Super Eagles.

Une amende pour la Libye

La sélection nigériane, par le biais de ses joueurs, dont son capitaine William Troost-Ekong, avait dénoncé, après 16 heures de blocage dans l’aéroport désaffecté, un « traitement inhumain » . Après leur victoire 1-0 lors du match aller, quatre jours plus tôt, les finalistes de la dernière CAN parlaient même d’une séquestration de la part des instances libyennes, dans le but d’affaiblir les joueurs physiquement et de miner leur moral avant la rencontre.

Ce samedi 26 octobre, la CAF a donc publié un communiqué annonçant que le match  Libye - Nigeria des éliminatoires de la coupe d'Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025 (prévu le 15 octobre 2024 à Benghazi) est déclaré perdu par forfait par la Libye (sur le score de 3-0) En plus du match perdu, la Libye est condamnée à une amende de 50 000 dollars devant être payée dans les 60 jours 
 
Pour rappel, la Libye est en proie au chaos depuis plus d’une décennie, divisée entre deux pouvoirs rivaux : celui reconnu par l’ONU d’Abdelhamid Dbeibah installé à Tripoli (nord-ouest), et un autre dans le Nord-Est, soutenu par le maréchal Khalifa Haftar.
 
Ouest-France/Photo:ISSOUF SANOGO / AFP
 
 
 
 

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