Cette mesure a été annoncée samedi par le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, selon qui le gouvernement sud-soudanais n’avait pas respecté son engagement d’accueillir ses ressortissants expulsés des USA.

 

Dans un communiqué, Rubio a expliqué que cette décision visait à mettre fin à ce qu'il qualifie d'exploitation du système américain par le gouvernement de transition du Soudan du Sud. "Il est temps que le gouvernement du Soudan du Sud cesse d'exploiter les États-Unis", a-t-il déclaré. Selon lui, chaque pays doit accepter rapidement le retour de ses citoyens lorsqu’un autre pays, comme les États-Unis, cherche à les expulser.

 

Marco Rubio a toutefois précisé que cette suspension pourrait être levée si Juba prenait des mesures concrètes pour améliorer sa coopération. "Nous réexaminerons ces mesures lorsque le Soudan du Sud coopérera pleinement", a-t-il ajouté.

 

Cette décision intervient dans un contexte difficile pour le Soudan du Sud, qui fait face à des tensions internes croissantes, une insécurité alimentaire alarmante et des déplacements massifs de populations, menaçant de plonger davantage le pays dans une guerre civile.