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Afrique-Vaccin Covid : Ces gouvernements qui veulent tuer leurs citoyens

2021-04-16 00:28:14 - Malgré l'inquiétude que suscite le vaccin suédo-britannique AstraZeneca et le bannissement progressif du sérum de par le monde, certains pays africains semblent déterminés à prendre le risque pour le malheur de leurs populations.

400 mille doses et pas moins, c’est la quantité du vaccin AstraZeneca du laboratoire Johnson et Johnson que le Cameroun s’apprête à recevoir ce 17 avril. Une nouvelle qui fait plus peur qu’elle ne rassure. Les désistements s’enchainent dans le monde relativement à ce vaccin. L’Agence européenne des médicaments a récemment confirmé qu’il y a un lien entre le vaccin AstraZeneca, distribué via le dispositif Covax aux pays africains et des cas de thromboses. C’est sans surprise que le Danemark vient de décider d’arrêter définitivement la vaccination contre le coronavirus au moyen de ce même vaccin. Le royaume nordique avait d’abord suspendu l’utilisation du sérum d’AstraZeneca à la mi-mars, en raison des cas suspects de mauvaise coagulation sanguine potentiellement liés au vaccin suédo-britannique.

Le pays scandinave devient sur ces entrefaites, le premier pays en Europe à abandonner le sérum polémique. Le vaccin suédo-britannique n’est pas seulement banni dans ce pays d’Europe. L’Afrique du l’a aussi rejeté;  la première économie d’Afrique australe a formellement interrompu l’utilisation du vaccin Johnson & Johnson (J&J) dans le cadre de sa campagne de vaccination anti-covid-19 le 13 avril 2021 comme l’a annoncé le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, au cours d’un point de presse. Si plus de 150.000 personnes avaient déjà reçu le vaccin suédo-britannique au Danemark. Les officiels danois ont annoncé qu’elles se verront proposer un autre vaccin pour leur seconde dose. 

Devant cette situation alarmante, certains pays africains à l’instar de la République Démocratique du Congo , qui annonce le début de la vaccination anticovid avec le vaccin AstraZeneca pour ce 19 avril et le Cameroun, qui compte réceptionner sa forte cargaison ce 17 avril. Malgré les inquiétudes des professionnels de la santé, l’OMS favorables à l’usage du vaccin AstraZeneca dans le cadre de son initiative Covax qui vise à venir en aide aux pays pauvres-notamment ceux d’Afrique-, le vaccin est davantage apprécié pour son coût abordable. Mais quid du danger dans lequel il pourra plonger les populations africaines ? Ce n’est véritablement que dans 3 années qu’on pourrait le dire, mais ne sera-t-il pas tard pour inverser la tendance? Il revient aux populations de décider si elles souhaitent prendre le risque ou non, le vaccin n’étant pas obligatoire, malgré les démarches peu conventionnelles du gouvernement camerounais à pousser certaines couches de la populations à se vacciner sans leur consentement. Il n’est pas passé inaperçu que plus de 16 000 doses du vaccin britannique arrivés en péremption ont été détruites au Malawi, faute d’utilisation. En clair les Malawites ne se bousculent pas pour mettre le vie en danger.

cameroonvoice

 

 

: Afrique Monde