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Côte d'Ivoire : Pas d’élection ce 31 octobre - Guillaume Soro promet d’arrêter Alassane Ouattara et le juger en Côte d’Ivoire. Il ne faudrait Surtout pas oublier de faire subir a sa femme Juive Algérienne, les mêmes sévices qu'a connu Madame Ehivet Gbagbo

2020-11-02 21:44:36 - L’acharnement de son ancien compagnon contre lui ont réveillé en l’ancien leader du syndicat estudiantin ivoirien, la FESCI, les vieux démons de la combattivité. Au cours de de conversations avec ses proches, il promet de faire voir des vertes et des pas mures au président sortant de la Côte d’Ivoire qu’il dit bien connaître, et qu’il dépeint comme le double portrait achevé du peureux outrecuidant et prétentieux, d’une part, et du mégalo-mythomane, de l’autre. 

Président sortant et candidat à un troisième mandat qualifié d’illégal par la plupart de ses compatriotes qui sont sortis  massivement dans la rue pour le lui faire savoir, Alassane Dramane Ouattara, alias ADO paraît avoir ajouté à ce travers, le fait d’être devenu l’ennemi mortel de Guillaume Soro à qui il promet rien moins que la prison à perpétuités.

Guillaume Soro est celui qui, au temps de la galère de Ouattara, a accepté le rôle de chef de guerre pour permettre à l’ancien Premier ministre de Félix Houphouet-Boigny de passer pour un politique clean, au même titre que Laurent Gbagbo, Henri Konan Bedié, Francis Wodie –même si tout le monde le disait mentor du Secrétaire Général des Forces Nouvelles de Côte d’Ivoire dont le rôle véritable était alors de servir de paravent à la Force Licorne et à l’ONUCI.

Mais une fois le pouvoir du poulain de Nicolas Sarkozy consolidé, il n’a même pas voulu donner à son ancien compagnon le bénéfice de la présomption de bonne foi. Et se disant que bouche qui a tété tétera, il a pensé que si Soro avait réussi à déboulonner Gbagbo, le même Soro à qui il avait fait la promesse d’un transfert du pouvoir  dans le cadre d’une succession de gré à gré après son deuxième mandat -promesse qu’en éternel bon roublard il n’entendait pas tenir- allait un jour mettre fin à son règne. il s’est mis à traiter son ancien ami comme un pestiféré, disant de lui pis que pendre.

 Le harcèlement des proches de Soro à l’instar d’un certain “Soul to Soul” et d’autres emprisonnés jusqu’à très  récemment, les procès en sorcellerie instruits par le proche entourage contre Guillaume Soro, sans oublier les insultes, sont passés par là. Jusqu’à ce que le Kigbafori en ait ras la casquette et quitte le perchoir de la Chambre basse du parlement.

ADO que ses détracteurs jugent « lâche et opportuniste plus qu’à son tour », ne s’est pas limité à vider son entourage du “personnage ambitieux” de Soro. Il l’a pourchassé avec hargne, et menacé de faire de lui un mythe errant tant qu’il tiendra, lui ADO, les rênes de la Côte d’Ivoire.

Mauvaise idée ! Au marché des déclarations de guerre, Soro qui a installé son comptoir le premier pour avoir à plusieurs reprises, par le passé, expérimenté la rhétorique de la surenchère propose avec plus de verve et de succès, la meilleure mise à mort de “la bête immonde” qu’est le successeur de Laurent Gbagbo, cheval de Troie en Côte d’Ivoire de l’ancien président français Nicolas Sarkozy.

« Je donne rendez-vous à Alassane. Il sera assis au sol et on va lui donner des conseils »,

lâche-t-il avec avec humeur et verve au détour d’une conversation avec des partisans désireux d’être rassurés de la capacité de nuisance du leader de Générations et Peuples Solidaires (GPS) contre celui qui a inséminé en Afrique de l’Ouest au 21ème siècle, le virus du 3ème mandat, porteur de la pandémie du pouvoir à vie que beaucoup croyaient en phase d’éradication définitive.

 

: Afrique Monde