ils sont venus d'Europe, d'Afrique, d'Amérique, ce 18 mai pour crier le désarroi de tous les Camerounais : « Le Cameroun va mal », « Paul Biya assassin, Macron complice » pouvons nous lire sur les pancartes et mêmes scandés dans les chansons des manifestants.
A l'initiative de plusieurs organisations de la société civiles camerounaises regroupées dans le projet Coup de Grâce de Paris, environ 15 000 personnes, selon la police de la Préfecture de Paris, ont manifesté samedi entre 13h00 et 19h00, de la Place de la République jusque devant le dernier rond point qui jouxte le Palais de l'Elysée situé au 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris 8 ième
Les manifestants partis en rangs serrés dans un cortège de plus 2km 500, de la Place de la République, encadrés par la police française pour la Rue du Faubourg-Saint Honoré, ont appelé à un changement politique au Cameroun, exigé la libération totale de tous les prisonniers politiques, la fin des atrocités dans les régions anglophones du Nord-ouest, du Sud-ouest, et la partie septentrionale du Cameroun... Le président français, François Macron a été également longuement critiqué par les manifestants qui s'insurgent contre son soutien à Monsieur Paul Biya, au pouvoir au Cameroun depuis 37 ans.
Les cris de « Paul Biya assassin, Macron complice », scandés à Paris selon Calibri Calibro, l'un des pères fondateurs de la BAS (Brigade Antisardinard) est un message fort du peuple Camerounais en direction du président français et son gouvernement qui ont pris sur eux d'agir ouvertement dans les différents institutions mondiales pour maintenir Paul Biya au pouvoir au Cameroun
Plusieurs délégations des Camerounais résident aux USA, Royaume Uni, Espagne, Belgique, Suisse, Italie, Canada y étaient présentes. A côté d'elles participaient également de nombreuses figures de la résistance au pouvoir de Yaoundé au Cameroun établis à l'étranger, à l'instar du Colonel Ngassam, Brice Nitcheu, Professeur Franklin Nyamsi, Professeur Patrice Nganang, Robert Wanto Waffo , Tene Sop Guillaume, etc.
Cette marche dite historique de Paris contre le régime de Yaoundé intervient à 48 heures de la célébration de l'unité du Cameroun. Une unité devenue fragile avec la crise dite anglophone qui a fragilisé les populations du NOSO (Nord-Ouest, Sud-Ouest), Cameroun
: Afrique Monde